Item : L’infanticide qu’on s’apprête à pendre (Coi.) / La fille pendue et sa mère (Laf.)

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Général

Titre
L’infanticide qu’on s’apprête à pendre (Coi.) / La fille pendue et sa mère (Laf.)
Autre(s) titre(s)
C'était la fille d'un lion d'or (inc.)
Enquête
Répertoires chantés et contés, et quelques témoignages de Olive Marche - Cap Saint Georges, Terre-neuve 1978 [CA]
Description

Olive Marche se souvient des chansons mais les contes c'est difficile. Elle commence à chantonner avec Stella Renouf. Olive Marche chante la chanson d'une jeune fille qui a joué de ses amours et a tué le bébé. Elle est en prison et sera soumise au bourreau.C’est défunt Gaslard/Gaspard? qui lui chantait cette chanson. Elle recherche le nom d'une autre chanson.

Personnes

Indications géographiques et culturelles

Lieux
Cap Saint-Georges
Langues
Français de Terre-Neuve
Contexte d'enregistrement
Enquête chez l'informateur

Données d'archivage

Cote
MFLA_COR_0001_0005_004
Cote de l'item dans l'institution partenaire
C3243-03C3243-04C3243-05
Remarques concernant les données d'archivage
- Document déposé au Centre scolaire et communautaire Sainte La Grand Terre, octobre 2010 par Ronald Labelle.- Inventaire par Steeve Ferron.

Données techniques

Durée estimée
00:06:47

Médias associés

Description

Genres

Domaine(s)
Chanson

Texte/Paroles

Paroles

C'était la fille d'un "Liondor" (bis)
Elle a joué de ses amourettes |
Par trois marins de La Rochelle. | bis

Sa mère lui dit_et à tous les jours :
— Ma fille prend attention de ton enfant,
Un jour viendra il t'sauvera la vie.

La belle y'a l'gamin elle attendi,
Oh elle l'a pris, l'a jeté,
Elle l'a noyé dans la rivière.
Oh elle l'a pris, l'a jeté,
Dans la rivière de La Rochelle.

Le fils du roi qui l'avait vue,
Croise Tite la petite Marguerite :
— Oh j'irai avertir la justice.

Le monde d'la justice avont v'nu.
Ils l'avont pris, ils l'avont menée
Dans les prisons de La Rochelle.

Les trois marins y sont allés.
Ils sont allés pour cueillir la rose.
— Faites la moi voir votre prisonnière.

— La prisonnière, tu la voira pas,
Viens demain matin dessus la palière,
Le bourreau s'ra en avant et l'arche derrière.

Quant elle s'fut en haut sur s'echaffaud,
Regarde en avant, regarde en arrière,
Oh elle aperçoit sa tendre mère.

— Maman, maman, n'avez pas de regrets,
D'avoir élevé une si jolie fille,
Et maintenant c'est d'la voir mourrir ?

— Non, non ma fille j'n'ai pas de r'grets,
Toutes les jeunes filles qui faisont folie,
Y marie-t-on c'est de y être punie.

Oui, oui ma fille, oui, j'ai des r'grets,
Oh je donn'ra Paris, Sainte Denis,
Oh ça s'rait pour avoir ta vie.

Coupe
8/9M-8/9F-8/9F

Voix/Instruments