Item : J'avions quate pirons ben gras (//J'avais quatre dindons bien gras) (enq.)
Général
- Titre
- J'avions quate pirons ben gras (//J'avais quatre dindons bien gras) (enq.)
- Description
Une informatrice interprète la chanson J'avions quatre pirons bien gras (// J'avais quatre dindons bien gras) présentant l'histoire d'une famille allant vendre ses dindons à la foire mais ceux-ci disparaissent.
À la fin de l'air, elle indique que c'était une bonne sœur qui avait appris l'air à leur fils. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin : Il semblerait que l’on ai changé de témoin. Mais comme nous n’avons aucune indication.
Personnes
- Informateurs
- en 1973-04 à Moncontour Informatrice 02
Indications géographiques et culturelles
Données d'archivage
- Cote
- UPOI_GDC_0004_0008_005
- Cote de l'item dans l'institution partenaire
- K7 00013 (XIII) GDC piste 2 – Item 029
Données techniques
- Durée estimée
- 00:02:39
Médias associés
Description
Genres
- Domaine(s)
- Chanson
- Genre(s) de la chanson
- Chanson traditionnelle
Texte/Paroles
- Paroles
J’avions quate pirons ben gras
Qu’étions trjhou malades
Pour avoir mangé dos lumas
Qu’étions dans noute salade.
Ma femme me disit : — J’alons ête basis,
I n’ pouvons pu attendre
L’avons l'virouna, i les guérirons point,
O faut qu'j’alions les vendre.
O faut qu'j’alions les vendre.— À c't'heure, qu'il dit, j’m’en vas d’un cope
Finir toutes mes affaires.
Demain avec mes quate pirons,
J’emmène toute ma bétiaire.
Ma femme pi mon viâ, mes drôles, mes aignâ
Et jusqu’à ma belle mère
Avec mes pirons dans un boutéllon
J’arrivons à la foère.Dessus la grande piace de Saint-Jean
O y avait une statue
Qu’a de s’ennuyer boune gens
Comme un jho dans une mue
Ol est un gaillard, qu’a pas l’air riard
Et raide dans sa tchulotte
Il est tout en fard, i porte un habit vart
Avec une redingotte .Comme o faisait tout juste clair
[?]
I nous installons de trévers
Devant t'chèle statue
De même su un banc, buvons du vin bian
À s’faire taper la goule
J’en sais cor ben rin
J’ crois ben qu'nom d’un chien
Ma belle mère était saoule.Tout d’un coup ma femme s’ébrailli
Comme un jho en colère :
— Mes pirons sont trtous partis
À moi de remplir les verres
Pendant que j’vivions, pi qu'l bavassions
Tout doucement par derrière
T'chuques mauvais calin
I en counais certains
Avions pris noute bétiaire.Mon fils Eugêne qu’est un luron
Et fin comme une grôle
A t'chel enfer qui les r'trouvront
[?] ou drôles
— Attends un moument, iou le serons
Iou z’ou saurons ben vite
Et pour les appeler
J’aurons qu’a subier
L'nous répondrons tout d’suite.J’cherchions prtous Ugène et moè
Ainsi que notre pauvre belle-mère
Mais le respect que j’lui doès
Subiét comme une pétouère
Les gens qui r'gardions, les gorets braillions,
L'ont faisait une musique
Et tututut, tu les verriras tu
L’en avions la colique.Tout d’un coup que j'me disis
D’entende tout cou tapage
Nos pirons n’sont pas loin d’itchi
Entendi t'cho ramage
Nous pirons volés se trouvions saqués
Derrière un tas d’brindilles
Et l'nous entendions, et l'nous répondions
Comme t'chuquin d'noute famille.
Voix/Instruments
- Organisation musicale
- Monodie
- Formation musicale
- Solo