Item : Autour des coiffes : réchauds à charbon, repassage et montage de la cornette
Général
- Titre
- Autour des coiffes : réchauds à charbon, repassage et montage de la cornette
- Description
Madame Garnier commence par expliquer comment fonctionnaient les réchauds à charbon. Puis s'en suit une discussion autour des cornettes, de leur entretien, de ce qui y était fait par la lingère et ce qui incombait aux dames qui possédaient ces cornettes.
Personnes
- Enquêteurs
- Dominique Bernard
- Philippe Elion
- Jean-Louis Tissanié
- Informateurs
- Laurence Garnier
Indications géographiques et culturelles
Données d'archivage
- Cote
- UPOI_GDC_0008_0004_003
- Cote de l'item dans l'institution partenaire
- GDC00040a piste1 - item 003
Données techniques
- Durée estimée
- 00:03:23
Médias associés
Description
Genres
- Domaine(s)
- Témoignage
Texte/Paroles
- Paroles
Légende :
Italique : dit par l'enquêteur.trice(s) et/ou ajouts/commentaires de l'analyste
Normal : dit par l'informateur.trice(s)— La lingère, elle se faisait aider ?
— Oui, elle se faisait aider. Y avait toujours une personne qui mettait le charbon dans le réchaud.
— Qu’est ce qu’on faisait avec ce réchaud ?
— Sur ce réchaud on faisait la cuisine. Quand la lingère venait, ça servait uniquement au repassage. On mettait du charbon et les fers étaient mis sur une grille chauffée au charbon. Alors la lingère ne pouvait pas prendre de charbon sans se salir les mains. Alors il fallait qu’il y ait quelqu’un pour garnir de charbon. Et j’ai connu une vieille lingère autrefois, elle avait sa mère quand elle travaillait chez elle, c’était toujours sa mère qui se mettait au coin du feu, qui garnissait le réchaud au fur et à mesure de la combustion du charbon.
Ensuite la discussion porte sur la cornette.
Alors, on étend les bandes de cornette. Il faut que la mousseline soit bien sèche, mais pas trop tout de même, légèrement humide quand même, pas trop, trop, trop sec.
— Alors, quand c’est bien sec ?
— On le mouille, j’ai parfois vu la lingère mouiller avec sa salive. Quand y avait un petit faux pli, elle mouillait avec sa salive puis elle donnait un coup de fer dessus.
— Ça portait pas un nom spécial le fait de lécher.
— Non
Alors on les repassait, on les remontait au fur et à mesure des besoins. Les dames les montaient elles-mêmes. Souvent on mettait sur le béguin parce que le fond de la cornette, ce qui s’attache sous le menton s‘appelait le béguin. Alors, on attachait la cornette dessus avec des épingles. Ici après c’était simple. Vous avez vu deux petites coques simplement avec deux brins. On plie la cornette en trois parties et alors les pans, y a un pan, un côté qui se trouve avoir le bout. Pi l’autre bout est au milieu de la coque.— La lingère ne montait pas toutes les cornettes qu’elle repassait ?
— Non. Elle en montait quelques unes dans la mesure des besoins. Elle repassait toutes les bandes, c’était facile malgré tout. Toutes les dames étaient à peu près initiées pour arranger leur cornette elle même sur le cayon, fallait pas être bien habile.