Personne : Informatrice enquêtée avec Marie Kerfont (Petit Jardin)
- Prénom
- enquêtée avec Marie Kerfont (Petit Jardin)
- Nom
- Informatrice
- Civilité(s)
- Alias
Rôles
- Informateur
Naissance
- Date de naissance
- Lieu de naissance
Décès
- Date de décès
- Lieu de décès
- Biographie
L’informatrice, enquêtée avec Marie Kerfont, de Petit Jardin, n'a jamais été à l'école. Elle a appris le français avec son entourage.
Généalogie :
son grand-père : était un Cornac
sa mère : décédée quand elle avait 7 ans
sa belle mère : Julie Lainey de La Grand'Terre
son mari : décédé vers 1982
son beau père : Joe
ses enfants : l’un de ses fils est marié à une anglophone
Date de naissance partielle : 1913
- URI
Contributions
Informateur
Item | Description |
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Histoire familiale de Marie Kerfont et d’une autre informatrice | Marie Kerfont et une autre informatrice expliquent succinctement leur histoire familiale. |
Les premiers habitants de la péninsule de Port-au-Port | Marie Kerfont raconte l’histoire du peuplement de la péninsule. |
Les vieux français | Marie Kerfont et une autre informatrice échangent sur leurs ancêtres. |
Sentiment d’identité de Marie Kerfont et changements liés à l’entrée de Terre-Neuve dans le Canada | Marie Kerfont se définit comme une terre-neuvienne, puis française, puis acadienne. Elle ne se définit pas comme une canadienne. Lors de la déclaration de Terre-Neuve comme une province canadienne, il y a eu des changements, comme le retrait de la douane et des frais pour sortir de Terre-Neuve. |
Le climat et la pêche | Marie Kerfont et une autre informatrice parlent des différences de climats par rapport à d’autres régions. A Terre-Neuve, il fait froid, il gèle et la pêche, l’une des seules activités possible de la région en est difficile. Marie Kerfont raconte les difficultés de pêche, en particulier à cause des chalutiers de Nouvelle-Écosse. |
Utilisation de l’anglais et du français et transmission de la langue | Marie Kerfont et l’autre informatrice évoquent les personnes qui répondent en anglais quand on leur pose des questions en français. Sur la péninsule il y a plus de français qu’ailleurs, mais les gens avaient abandonné le français au profit de l’anglais. Depuis quelques années, il y a un changement qui se fait. Leurs petits enfants savent le français si leurs parents leur parlent dans cette langue. |
Anecdote sur les danses et la manière de s’y rendre | Marie Kerfont allait à pied à La Grand’Terre en traversant les ruisseaux pieds nus, pour aller danser dans les maisons. Elle dormait chez le vieux Barter. |
Les lieux anglophones / francophones, sur le bilinguisme | Pour Marie Kerfont, sur le Cap Saint-Georges il n’y a pas trop d’anglais. En remontant vers Degras, il y en a plus qui savent parler français mais ne le veulent pas. Avant ce n’étaient que des français, mais leurs descendants se sont mis à apprendre l’anglais. A ce jour, ils ont des regrets de ne pas connaître les deux langues, car c’est commode. L’autre informatrice ne parle pas anglais. Elle a été élevée par des familles de français. Pour Marie Kerfont, les parents doivent continuer à parler les deux langues avec leurs enfants. |
L’école et l’obligation de l’apprentissage en anglais | Marie Kerfont raconte que dans l’école où elle a été, il fallait apporter son bois pour chauffer l’école et beaucoup marcher pour s’y rendre. Sa dernière maîtresse ne parlait qu’en anglais et punissait les élèves qui parlaient français. Il y avait le drapeau et le portrait de la Reine. |
Conditions de vie avant l’entrée dans la Confédération et arrivée de la base militaire | Marie Kerfont évoque la vie pas facile de sa mère et les accès à la nourriture, via le rationnement ainsi que l’élevage, le jardinage et la pêche. Elle parle de son mari de Marie Kerfont qui travaillait le bois. Mme Kerfont, raconte comment la morue était préparée pour être vendue. Son mari gagnait mieux sa vie une fois qu’il a travaillé à la base militaire. |
Déplacements pour aller en ville | Marie Kerfont raconte sa première visite à Stephenville : il n’y avait que deux boutiques et des fermes. Les fermes permettaient de vivre. Elle avait des animaux pour porter les charges, car tout se faisait à pied. Elle s’arrêtait chez sa sœur pour la nuit. |
Activités des femmes | L’enquêteur demande à Marie Kerfont si elle a des regrets de l’ancien temps. Elle répond qu’elle ne peut avoir de regret car elle ne connaissait pas autre chose. Tout était fait à la main. Pour elle, faire marche arrière sera compliquée maintenant. Elle parle de sa pension et du coût de la vie qui augmente, ainsi que ses occupations chez elle. |
Conditions de vie et comparaison entre avant et maintenant | Marie Kerfont raconte ses journées et son regret de voir les veillées de famille à chanter et danser, disparaître au profit des jukebox et de l’individualisme. |
Souvenirs impossibles sur les chansons et les contes | Marie Kerfont dit ne plus se souvenir de contes, y compris leur titre. La belle-mère de l’informatrice enquêtée avec elle connaissait des contes français et des chanson, et elle-même les a oublié. L’enquêteur raconte la rencontre de sa mère et d’Émile Benoit autour de chansons. |
Provenance des instruments et dates des fêtes | Marie Kerfont recherche une information dans le journal Le Gaboteur. Elle et une autre informatrice évoquent les lieux pour acheter des instruments et des occasion de jeu pour faire danser lors des fêtes pour les grands jours. |
Fête de la Chandeleur | Marie Kerfont explique se qui se faisait lors de la Chandeleur et constate que cela se fait moins qu’avant. Elle évoque le Centre, auquel elle va parfois pour des activités. |
Fête des mères et éducation des enfants | Marie Kerfont parle de la fête des mères et des robes actuellement vendues. Ils évoquent de la femme, la famille et la vie de l’enquêteur. |
Habitudes de consommation | Marie Kerfont évoque les différences d’habitudes de consommation entre son temps et aujourd’hui. Les gens ne jardinent plus, n’élèvent plus d’animaux et achètent tout des magasins. En temps de guerre, il y fallait faire avec ce qu’ils avaient et les difficultés d’approvisionnement. |
Superstition sur le chat noir | Marie Kerfont et l’informatrice avec elle évoquent les superstitions autour du chat noir. |
Un lieu d’esprits plus à l’Est | Marie Kerfont évoque les personnes qui voyaient des esprit auparavant, ainsi qu’un lieu plus à l’est où l’on voyait des choses et esprit, et où le prêtre amenait des personnes malades. Il y avait un phare qui a brûlé à cet endroit. quelques difficulté d’écoute |
Anecdotes sur la venue de goélettes et de leur équipage | Marie Kerfont raconte qu’il y avait souvent des goélettes qui venaient avec de l’alcool pas cher. C’était joli à voir avec toutes les voiles des bateaux. Une fois, l’équipage lui avait proposé de l’embarquer. Il était prévu qu’ils aillent danser le lendemain soir, mais ils se sont fait attraper, donc ils n’ont pas pu aller à la danse. L’année suivante, un marin est venu au magasin de son oncle et il l’a reconnue. |
Fils de Marie Kerfont et sage-femme qui l’a accouché | Marie Kerfont parle d’une sage-femme avec laquelle elle a accouché de son premier enfant. Celui-ci est parti vingt ans dans la marine et parle bien français et anglais. |
Enquêtes de Marie Kerfont, personnes à enquêter et maison pour personnes âgées | Après les remerciement de l’enquêteur, Marie Kerfont annonce qu’elle a déjà été enquêtée car elle est la plus vieille de son village. Elle indique les noms de personnes qui peuvent raconter des histoires à l’enquêteur. L’enquêteur se renseigne si il y a une maison pour les personnes âgées. |
Point de vue de Marie Kerfont sur la religion | Marie Kerfont évoque les prêtres catholiques : ils étaient durs avec les jeunes filles enceintes avant le mariage. Aujourd’hui quand on en entend parler, ce n’est pas pour de bonnes nouvelles, ce qui explique en partie qu’il y a moins de croyants qu’avant. Marie Kerfont raconte des histoires de confesse. L’enquêteur cherche à savoir si il y avait des Saints de fêtés et pour donner de la chance. |